La danse contemporaine tire ses origines à la suite de la seconde guerre mondiale et résulte de revendications à l’encontre des codes académiques établis. Elle est multiple. Elle vise à placer l’être humain et l’expressivité au centre des préoccupations et à explorer le plein potentiel de mouvement des corps. Elle a les mêmes fondamentaux que la danse classique ou jazz, à savoir l’espace, le poids et le temps mais elle les aborde différemment. La danse contemporaine nécessite un travail technique qui lui est propre, ou l’expression et le mouvement dénotent d’une certaine liberté. Elle cherche à exprimer une vision personnelle, propre au ressenti de chacun. Dans un cours de danse contemporaine, un travail technique est requis sur les acquisitions fondamentales : appuis, axe, verticalité, équilibre / déséquilibre, suspension / chute, mobilité de la colonne vertébrale, mobilité et amplitude des bras et des jambes, tours, sauts. Également un travail sur les différentes dynamiques de mouvement, un investissement de l’espace important, une recherche de fluidité de mouvement et un rapport avec le sol. Le rapport avec la musique, issue de courants variés, est également développé mais l’utilisation du silence est néanmoins possible. La danse contemporaine vise le mouvement « juste », c’est-à-dire avec la juste tension musculaire, la juste intention et le corps tout entier traversé par le mouvement. La danse contemporaine se nourrit des techniques classiques et modernes pour se les approprier et les détourner. Souvent, une place pour l’exploration et l’improvisation est réservée dans le cours afin que les élèves puissent exprimer leur personnalité artistique et sensible.